Belley

Les infos clés

Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain (sous-préfecture)
Code postal 01300

Gentilé Belleysans
Habitants 9 122 (2018)
Densité 407 hab./km2

Altitude minimum 220 m
Altitude maximum 392 m
Superficie 22,42 km2

La commune en quelques mots...

Géographie

Belley est située dans le Bugey, plus précisément dans le Bas-Bugey, au sein de la vallée du Rhône, bordée, entre autres, par le Grand Colombier. Le Furans, affluent de la dérivation de Belley et donc sous-affluent du Rhône en rive droite, marque la limite avec Andert-et-Condon. Le pont de Bognens, cité dès 1290,à l’écart du pont de la RD41 en usage, franchit le Furans. La commune est traversée par la route départementale (RD) 1504, anciennement RN504a puis RN 504 d’Ambérieu-en-Bugey à Chambéry, ainsi que par la départementale 992, anciennement RN92 de Valence à Genève. Belley est également traversée par la ViaRhôna, piste cyclable dont le trajet permet de relier le Léman à la mer Méditerranée. Belley est desservie par la gare de Virieu-le-Grand – Belley à laquelle elle est reliée par un service d’autobus, ainsi que par la gare de Culoz. La commune partage avec la commune de Peyrieu l’Aérodrome de Belley-Peyrieu. Sous-préfecture de l’Ain, Belley est également le cœur et le siège de la Communauté de Communes Bugey Sud qui regroupe 43 communnes et plus de 33 000 habitants.

Histoire

La première mention de la ville date du IIe siècle avec la forme Vicani Bellicenses (« du village de Bellicus »).Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Bellicensis), Belley change à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge. À la fin du Xe siècle, la ville fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. À partir du XIe siècle, elle est surtout sous la dépendance des comtes de Savoie. Les évêques jouent aussi un rôle politique en tant que seigneurs de Belley.

En 1385, presque toute la ville est détruite par un incendie. Rebâtie peu après, elle est ceinte de murailles de pierre recouvertes de lauzes. Annexée une première fois entre 1536 et 1559, Belley est définitivement rattachée à la France sous le règne du roi Henri IV, par le traité de Lyon signé le 17 janvier 1601. Désormais, elle dépend de l’Intendance de Bourgogne et devient le siège d’un bailliage royal. Au XVIIe siècle, lors de la Contre-Réforme catholique, quatre couvents s’installent à Belley. Cette dernière s’étend de plus en plus hors de ses murs. Au XVIIIe siècle, un collège et un nouvel hôpital sont construits.

La Révolution française bouleverse la ville. Les biens de l’Église sont confisqués, les clochers de la cathédrale sont démolis. Le tribunal civil remplace la bailliage. Sous Napoléon Ier, Belley devient d’abord chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture en 1800, et en 1823, elle redevient siège épiscopal. En 1874, la ville prend un nouveau visage avec l’installation d’une garnison, le 133e régiment d’infanterie de ligne. La fonction militaire reste importante jusqu’en 1948, année après laquelle subsiste quand même un escadron de gendarmerie mobile.

L’industrie, ne devient vraiment marquante qu’au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Les usines Le Tanneur (travail du cuir), Pingon (constructions de grues) et Cefilac, employaient des centaines de personnes pendant les années 1960. Après la crise des années 1970, qui connût la fermeture ou la diminution considérable des emplois dans ces entreprises, un tissu industriel plus diversifié s’est peu à peu mis en place. Par ailleurs, durant le dernier demi-siècle, la ville a beaucoup développé ses infrastructures scolaires et hospitalières dans lesquelles travaillent de nombreux Belleysans.

Patrimoine

Depuis la place des Terreaux, cœur de la ville actuelle avec sa fontaine du XIXe siècle, autrefois située hors des remparts, jusqu’à l’ancien palais épiscopal et le quartier de la cathédrale, Belley est riche d’anciens couvents, d’hôtels particuliers, de façades et de cours intérieures qui racontent son histoire, et plusieurs monuments de la commune sont inscrits au titre des monuments historiques. La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, rue des Cordeliers, fut reconstruite il y a 150 ans. Certaines parties de l’édifice précédent sont encore visibles. Les principaux attraits qu’elle offre aux visiteurs sont le portail nord, la statue de la Vierge du XVIIIe siècle du sculpteur Chinard, la châsse contenant les reliques du plus illustre des évêques de Belley, Saint Anthelme, qui vécut au XIIe siècle, et les peintures murales du XIXe siècle récemment restaurées.

Construit au XVIIIe siècle par Cortois de Quincey, le dernier évêque de l’Ancien régime, sur les plans de l’architecte Soufflot, le palais épiscal est également situé rue des Cordeliers. Appartenant aujourd’hui à la ville, il sert aux réceptions officielles et aux manifestations culturelles et abrite la médiathèque municipale et la Société savante Le Bugey. Le petit séminaire de Belley est un ancien séminaire catholique situé rue Sainte-Marie. Il est occupé depuis 2015 par l’hôtel Maison Saint Anthelme. L’Hôtel du Bailliage est un bâtiment du XVIe siècle qui a abrité l’administration judiciaire des ducs de Savoie, d’où son nom, puis à partir de 1601, celle des rois de France. Son rôle de tribunal a pris fin au XIXe siècle lors de la construction d’un nouveau palais de justice. L’Office de tourisme et les bureaux de la Communauté de communes Bugey Sud y sont aujourd’hui installés.

Brillat-Savarin est natif de Belley. Le plus célèbre des Belleysans s’est acquis une réputation internationale de gastronome grâce à son ouvrage « Physiologie du goût ». Sa maison natale, construite en grande partie au XVIe siècle, est propriété privée mais les visiteurs sont admis dans la cour. Construite au XVIIIe siècle pour être une fabrique de toiles de coton, la Maison Dallemagne fut transformée en maison d’habitation et achetée en 1799 par le Général Dallemagne, baron d’Empire. Ses descendants ont habité la maison pendant 198 ans et marqué l’histoire locale. Le bâtiment restauré par la Ville suite à son acquisition en 1997, héberge le conservatoire à rayonnement communal. L’Hôtel de Ville occupe un hôtel particulier jouxtant la Maison Dallemagne, construit au XIXe siècle par le Baron de Villeneuve, qui fut maire de Belley. Il souhaitait habiter dans le voisinage de la famille Dallemagne, à qui sa propre famille était liée par deux mariages. Le dernier propriétaire, Georges Girerd, en fit don à la Ville de Belley qui y installa la mairie en 1943.

Gastronomie

Mis à l’honneur à l’occasion des Entretiens de Belley, les spécialités locales sont régulièrement dégustées lors de salons ou autres manifestations promotionnelles auxquelles participent l’Office de tourisme et la Ville de Belley. Les vins AOC du Bugey, les produits de la distillerie Kario, les tartes salées et sucrées, la roulette et les diots (charcuterie), l’Ambrisa, le Belleysan, le Flocon du Colombier (pâtisseries et chocolats), la Tome de Belley (fromage) et les jus de fruits artisanaux font la notoriété du territoire.

Les numéros utiles

Mairie
04 79 42 23 00

Médiathèque Municipale
04 79 81 47 70

L’Intégral
04 79 42 04 12

Conservatoire de Musique
04 79 42 27 22

Espace Robert-Rameaux / Le Réservoir
04 79 42 55 65

Cinéma l’Arlequin
04 79 81 50 03

Communauté de Communes Bugey Sud
04 79 81 41 05

Sous-Préfecture de Belley
04 79 81 01 09

Préfecture de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 30 00

Conseil Général de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 32 32

Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
04 26 73 40 00

Office de Tourisme
04 79 81 29 06

Aintourisme (Bourg-en-Bresse)
Agence de Développement Touristique du Département de l’Ain
04 74 32 31 30