Bonnières-sur-Seine est située à 15 km environ à l’ouest de Mantes-la-Jolie et à 11 km au sud-est de Vernon (Eure). C’est une petite ville industrielle dotée d’un port fluvial sur la rive gauche de la Seine dans la concavité d’un méandre à 66 km en aval de Paris.

Le territoire communal, relativement peu étendu (proche de la moyenne yvelinoise de 712 hectares) s’étend sur environ cinq kilomètres dans le sens nord-sud. Il comprend au nord une partie basse, entre 20 et 30 mètres d’altitude, très urbanisée, et vers le sud, englobe une partie du plateau du Mantois. Il est délimité à l’est par un ravin encaissé, le val Guyon, creusé par un ruisseau affluent de la Seine.

Ce territoire est resté rural à 75%, avec une forte proportion, environ 50%, de surfaces boisées, principalement dans la partie sud-est du territoire, dans le prolongement de la forêt régionale de Rosny. L’espace urbain construit représente 18% de la superficie totale et se concentre dans le nord du territoire, en bordure de Seine. Les zones d’activités économiques couvrent 24 hectares, principalement le long du fleuve.

La commune est traversée au sud de la ville par l’autoroute de Normandie (A13). Un demi-échangeur donne accès (uniquement vers/ou en provenance de Paris) au centre de Bonnières, grâce à une bretelle empruntant le val Guyon. La gare de Bonnières assure des liaisons voyageurs du type banlieue vers Paris-Saint-Lazare par la ligne J et accueille les TER de Normandie.

La forêt de la Houssaye fait l’objet de plusieurs classements avec quatre Zones Naturelles d’Intérêts Ecologique, Faunistique et Floristique. Arborée de feuillus, la futaie est composée à 95% de chênes quand 65% du taillis est occupé par des charmes. Le grand arc de la biodiversité francilienne qui permet mes migrations des mammifères entre la forêt de Fontainebleau et le bois de la Vallée des Prés prend fin à Bonnières sur Seine.

L’Église Notre-Dame-de-la-Nativité est une ancienne chapelle de la sainte Vierge de Bonnières. Elle a été consacrée le 4 janvier 1740. La construction en pierre et enduit blanc fut achevée le 2 janvier 1740, grâce notamment à des dons de l’évêque de Chartres et du duc de La Rochefoucauld. Le clocher carré couvert d’ardoises fut achevé en 1753. En 1763, un haut lambris fut apporté au chœur, qui fut orné en 1924 de peintures décoratives.

Les vitraux originaux ont complètement disparu lors des bombardements alliés du printemps 1944. De nouveaux vitraux figuratifs, sur le thème des vingt mystères de la vie de Jésus, de Marie et des quatre chapelets, sont installés à partir d’août 2004. Leur conception est le fait d’un moine du prieuré de Chérence (Val-d’Oise).

Les Arcades du château de Beuron sont des vestiges de la façade du château de Beuron, qui fut construit sur le territoire actuel de la commune de Perdreauville et qui appartint à Sully. La municipalité a fait installer, en 1975, ces trois arcades dans le jardin public en face de l’église.