Herbault

Herbault

Les infos clés

Région Centre – Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Code postal 41190

Gentilé Herbaltois
Habitants 1 247 (2015)
Densité 96 hab./km2

Altitude minimum 105 m
Altitude maximum 147 m
Superficie 13,01 km2

En quelques mots...

Herbault est située à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Blois, à la frontière de la Petite Beauce et de la Gâtine Tourangelle. Le territoire communal se caractérise par un relief de bas plateau sillonné de petits vallons peu prononcés dont l’altitude moyenne se situe entre 115 m et 125 m culminant à 145 m au niveau du parc du château. Le caractère verdoyant de la partie sud du bourg adossées à un vaste massif forestier contraste avec le développement d’activités artisanales ou industrielles au nord, à proximité de l’A10. Herbault s’inscrit dans la Communauté d’Agglomération de Blois, Agglopolys, qui regroupe autour ddu chef lieu du département 43 communes et près de 105  habitants.

Herbault est traversée par l’autoroute A10, sans être toutefois directement desservie par l’autoroute, les échangeurs les plus proches étant ceux de Blois en remontant vers Orléans ou Château-Renault ou en descendant vers Tours. La commune et desservie essentiellement par la RD 766, ancienne route nationale de Blois à Angers par Château-Renault, bénéficiant par là même d’une situation relativement centrale par rapport aux bassins d’emploi de Blois–Vendôme–Tours. Herbault est traversée quotidiennement par plus de 2 200 véhicules dont 12% de poids lourds.

Herbault, bourg important, chef-lieu de canton étendu, présente la particularité d’exister parce qu’un homme l’a voulu et a imposé sa volonté. Avant 1790, Herbault n’était qu’un hameau de quelques maisons autour du château. La paroisse (où se trouvait l’église) était Jussay. Aujourd’hui Herbault est une commune et Jussay un hameau. A vrai dire, Jussay était une toute petite paroisse de 30 habitants environ, mais le hameau d’Herbault était moins important encore. Le château constituait par contre un fief de propriétés étendues.

Tout cela allait changer avec la venue de Dodun, Contrôleur général des Finances sous Louis XV. Dodun acheta la terre d’Herbault en 1710. Il y fit bâtir un palais considérable de style Louis XV. Il fit ériger la propriété en Marquisat Prairie et il obtint de l’état la création d’une gabelle et la construction du bâtiment du grenier à sel, avec les deux pavillons qui l’accompagnent. La création d’une gabelle fut un événement décisif pour Herbault. On créa en effet une circonscription de pays de trois à quatre lieues à la ronde dont les populations furent forcées de venir chercher leur sel (à un prix élevé) à Herbault. Le courant créé par cette obligation entraîna la prospérité du village où se construisirent alors des auberges et des maisons d’habitations.

Le seigneur du lieu institua également un marché, ce qui ne pouvait que développer encore l’essor pris par le hameau. L’institution du marché devait, dans les années suivantes, provoquer de sérieuses difficultés entre les habitants d’Herbault et ceux des Landes. Ces derniers s’étaient vus privés de leur marché par Dodun, au bénéfice d’Herbault. Mais le marché resta à Herbault et Dodun fit édifier au milieu de la place une vaste halle .

Grâce à ces mesures autoritaires, le bourg d’Herbault prenait de l’importance. Il n’y manquait plus qu’une église. En 1790, celle-ci était encore à Jussay et les habitants d’Herbault s’en plaignaient. Ils eurent enfin satisfaction et le moins paradoxal de toute cette histoire n’est sans doute pas que l’on construisit l’église d’Herbault en pleine période révolutionnaire, au moment même où ailleurs, on démolissait les édifices religieux.

Lorsqu’en 1790 fut aboli le monopole du sel, le grenier devint sans emploi. Le bâtiment et ses dépendances furent vendus comme biens nationaux et M. Moreau d’Herbault s’en rendit adjudicataire. Sa fille, Mme Selleron vendit à la commune, en 1869, le grand bâtiment du milieu. La municipalité y établit les services publics de la commune, à savoir justice de paix, mairie, classe et maison d’école des garçons. La municipalité qui avait acquis la halle la fit démolir en 1858 et construire une nouvelle halle en forme de kiosque et plus petite que l’ancienne. Vers 1960, celle-ci, vétuste et devenue sans utilité, fut démolie, permettant ainsi de mieux utiliser la place. Il fallut alors l’intervention d’un puissant personnage pour conserver à Herbault l’importance que, moins d’un siècle auparavant lui avait procurée le propriétaire du château.

En effet, Herbault faillit perdre sa qualité de chef-lieu de canton en 1792. Les paroisses étaient groupées en doyennés et ce sont ces doyennés qui servirent de base à la constitution des cantons et des justices de paix. Il y avait un doyenné à Landes, un autre à Onzain. Sans l’intervention du Marquis de Rancougne, alors propriétaire du château d’Herbault, c’en était fait de l’avenir d’Herbault qui venait de perdre sa gabelle, qui aurait perdu sa justice de paix et n’aurait sans doute jamais plus été chef-lieu de canton. Déjà les habitants de Landes qui n’avaient jamais admis que leur marché fut transféré à Herbault, profitèrent de l’occasion pour vouloir le rétablir. Il fallut l’intervention de la maréchaussée pour l’empêcher.

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