Meximieux

Les infos clés

Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Code postal 01800

Gentilé Meximiards
Habitants 7 998 (2020)
Densité 582 hab./km2

Altitude minimum 206 m
Altitude maximum 310 m
Superficie 13,75 km2

La commune en quelques mots...

Géographie

Meximieux est située à environ 35 km au nord-est de Lyon, 36 km au sud-ouest de Bourg-en-Bresse, 2km de Pérouges (classée parmi les Plus Beaux Villages de France) et à 15 km d’Ambérieu-en-Bugey, sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l’Ain. D’un point de vue historique, Meximieux appartient à l’ancienne province de Bresse. Sa situation lui a longtemps conféré un rôle de relais sur les routes allant de Lyon vers Genève ainsi que les frontières Suisse ou Italienne. La commune est traversée par le Longevent avant que la rivière disparaisse entre les lieux-dits Mussingre et la Forché, au nord de l’aérodrome de Pérouges – Meximieux.

Plusieurs routes permettent l’accès à la commune. La départementale 1084 en est la principale. Elle provient du sud-ouest depuis Rillieux-la-Pape, puis part en direction du nord-est vers Neuville-sur-Ain. La départementale D22A arrive du nord depuis Bourg-en-Bresse, la départementale D4 de l’ouest, et la départementale D65 du sud. L’autoroute A42 traverse le territoire communal (la sortie la plus proche est la sortie now 7 de Pérouges) et relie Lyon en 35 minutes. La gare de Meximieux – Pérouges sur la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière), permet de rallier la gare de Lyon-Part-Dieu en une vingtaine de minutes.

Meximieux fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee. Elle appartient à l’unité urbaine de Meximieux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes et 10 650 habitants, dont elle est ville-centre. La commune fait partie de l’aire d’attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne. Meximieux, dont la population a été multipliée par trois en trente ans, est aujourd’hui une ville en pleine expansion.

Histoire

Au Moyen Âge, le bourg de Meximieux s’abrite derrière une courtine à flanquements circulaires, dont il subsiste des débris. Le bourg de Meximieux était possession de l’archevêque de Lyon de 1072 à 1270, date à laquelle Meximieux passe entre les mains du seigneure de Beaujeu puis du Dauphiné en 1327, enfin Meximieux fait partie de la Savoie à partir 1353, situation qui perdura plusieurs siècles. Pendant cette période prospère, elle acquiert une position de ville frontalière avec Pérouges. François (II) Mareschal, seigneur de Méximieux, obtient du duc de Savoie Charles III par lettres patentes du 14 août 1514 d’ériger Méximieux en baronnie. Ambassadeur pour le duc en Italie, il profite de son statut pour obtenir du pape Léon X l’érection de l’église de Saint-Apollinaire en collégiale, ainsi que la création d’un chapitre de chanoines à Meximieux (1515).

À la fin du Moyen Âge, la ville est sur une zone de marche entre Dauphiné, France et Savoie. Cependant, les luttes entre souverains de France et de Savoie, conduisent à un accord en 1601 qui changea la destinée de la ville désormais française. C’est pendant cette période que naît Vaugelas. Sa vie entre Savoie et France est à l’image de sa ville natale.

A la Renaissance, par le traité de Lyon, la France cédait Châteaudauphin en Piémont à la Savoie. En retour, la Savoie cédait ses provinces occidentales de Bresse et du Bugey, difficiles à tenir en cas de conflit. Chacun s’assurant ainsi un territoire plus cohérent.

A la Révolution, Meximieux devint chef-lieu du canton éponyme. L’arrivée du chemin de fer en 1858 facilite les liaisons avec les autres points de la région.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, fin août-début septembre 1944, Meximieux est le théâtre d’une bataille à la suite d’une contre-offensive allemande. À ce titre, la commune de Meximieux est l’une des rares collectivités territoriales de France, elles seront 17 au total, à recevoir la médaille de la Résistance, attribuée le 22 septembre 1945. Le lieutenant-colonel Davison à la tête des troupes alliées, devint citoyen d’honneur de la ville.

Dans les années 1970, la ville connait un accroissement de population avec l’implantation de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas. Les cadres et techniciens d’EDF sont logés dans deux cités construites au-dessus du quartier du Fouilloux, aux Galamières à Meximieux. Dans les années 1980, la population continue de progresser. Le développement du transport ferroviaire et la construction de l’autoroute A42 facilite l’accès à Lyon.

Patrimoine

Situé en bordure de la moraine de Dombes, dominant la plaine de l’Ain et la commune, le château de Meximieux a une histoire riche de près de mille ans. Il est situé au cœur d’un écrin de verdure de cinq hectares accessibles au public l’ensemble étant depuis 2014 la propriété de la ville de Meximieux. C’est l’archevêque de Lyon qui a fondé le château vers 1070. Sans doute a-t-il été construit au début pour partie en bois, la construction en pierre s’étant développée surtout après la première croisade (1096), sur le modèle des châteaux forts du Moyen-Orient. En 1308, l’archevêque cède Meximieux et son château au sire de Beaujeu. Ils passent en 1327 aux mains du comte de Vienne, le « dauphin », puis en 1355 au comte de Savoie, avant un rattachement à la France en 1601.

Deux familles ont détenu le château pendant de longues périodes : les Mareschal (à l’époque savoyarde, de 1371 à 1520, barons à partir de 1514) et les Tocquet de Montgeffond (de 1650 jusqu’à la révolution). Le seigneur de Meximieux devient marquis au XVIIè siècle. Le dernier marquis, Ennemond Tocquet de Montgeffond a été fusillé le 26 décembre 1793 pour sa participation à la révolte de Lyon. Le château est alors en partie démoli par les révolutionnaires. Eléonore de Blonay, qui en hérite, y séjournera peu. Elle le vend en 1865 à Claude Godard, un riche Meximiard qui a fait fortune au Mexique. C’est lui qui va engager de grands travaux de reconstruction pour donner à l’édifice son allure définitive. Certes, le château a perdu de sa superbe après les incendies de 1992, 2002 et 2011, mais il reste un témoin incontournable de l’histoire de Meximieux, sur un très beau site.

Comme un phare, l’ancien hôtel de ville attire le regard du visiteur qui arrive par la rue de Lyon et attise sa curiosité. Souvent confondu avec une église, le bâtiment d’origine a été construit en 1819 pour abriter une grenette à blé, la mairie, une salle commune, le bureau du juge de paix et même une prison. Réparé, modifié, remanié à plusieurs reprises en 1845, 1849, et 1898, il sera inauguré le 23 juillet 1899 avec sa forme actuelle, mais hélas en ayant perdu son dôme si caractéristique. Le beffroi avait été endommagé par un tir d’obus pendant la bataille de Meximieux, il a été totalement refait en 1950. La mairie de Meximieux sera transférée au Petit Séminaire en mai 1980. L’ancien hôtel de ville sera alors utilisé comme salle de réunion par la Poste le temps de la construction du nouveau bureau place Giraud et une association va y créer une salle de cinéma à l’étage. Depuis une importante restauration intérieure et extérieure en 2013, il abrite désormais un cinéma moderne offrant 166 places et, au rez-de-chaussée, le Syndicat d’Initiative qui propose des visites commentées pour découvrir ce bâtiment particulier, son histoire et son carillon à vingt cloches.

Le petit séminaire de Meximieux, dans lequel se trouve de nos jours la mairie, la bibliothèque et de nombreux logements, a influé pendant deux cents ans sur la vie de la commune. Dès 1802 Claude Joseph RUIVET, modeste curé de campagne, crée dans sa ville natale de Meximieux une petite maison d’éducation religieuse. Des dons de familles pieuses vont affluer, permettant au projet de prendre une autre envergure. Au fil du temps, des terrains sont achetés, des bâtiments construits. Devenu officiellement un collège religieux en 1814, la renommée de l’établissement d’enseignement privé Jean Marie Vianey va franchir les frontières, accueillant jusqu’à trois cents élèves de la région mais aussi des américains.

Cette institution, qui a été pendant longtemps le premier employeur de la ville avec les travaux confiés aux artisans, avec ses nombreux professeurs, cuisiniers, jardiniers, domestiques et religieuses a aussi vécu trois conflits, en étant transformé en hôpital militaire en 1814, et pendant les deux guerres mondiales. Il a même été le théâtre de combats sanglants entre les belligérants le 1er septembre 1944. Ce petit séminaire a formé de nombreux religieux catholiques de haut rang, et des personnes ayant réussi des carrières brillantes aussi bien dans le corps médical que dans la police ou l’armée. L’établissement a fermé ses portes en 1968, mais son architecture, aussi bien que son histoire riche en rebondissements et péripéties méritent d’être découverts.

Historiquement, le Longevent qui marque la limite de territoire entre Pérouges et Meximieux n’était qu’un ruisseau naturel, objet de nombreux désaccords entre les deux communes et de procès entre les propriétaires terriens pour l’utilisation de l’eau. Descendant du plateau de Saint Eloi, la source d’eau principale était constituée par les trop pleins des étangs, notamment celui de Lansardière. Arrivées en bas de pente, les eaux s’écoulaient dans les zones marécageuses de la Cula et de Rossane, où l’on trouve de nos jours les stades de la prairie, d’importantes inondations se succédaient au rythme des crues du ruisseau. Le dénivelé important sur le parcours assurait en temps normal un courant suffisamment vif, c’est pourquoi il n’est pas surprenant que l’on trouve trace d’un moulin à eau installé le long du Longevent dès 1357. C’est jusqu’à cinq moulins à farine qui ont fonctionné sur une période de presque six cent ans, le dernier a arrêté son activité en 1974.

Les numéros utiles

Mairie
04 74 46 08 80

Bibliothèque Municipale
04 74 61 09 09

Maison de la Musique
06 24 73 41 10

Pôle Associatif
04 74 46 35 72

Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain. (Chazey-sur-Ain)
04 74 61 96 40

Sous-préfecture de Belley
04 79 81 01 09

Préfecture de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 30 00

Conseil Général de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 32 32

Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
04 26 73 40 00

Syndicat d’Initiative Communal de Meximieux
04 74 61 11 11

Pérouges Bugey Tourisme (Pérouges)
09 67 12 70 84

Aintourisme (Bourg-en-Bresse)
Agence de Développement Touristique du Département de l’Ain
04 74 32 31 30