Nice

Les infos clés

Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur
Département Alpes Maritimes (préfecture)
Code postal 06000, 06100, 06200, 06300

Gentilé Niçois
Habitants 343 477 (2020)
Densité 4 776 hab./km2

Altitude minimum 0 m
Altitude maximum 520 m
Superficie 71,92 km2

La commune en quelques mots...

Géographie

Nice, préfecture du département des Alpes-Maritimes et 2ème ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille, est située à l’extrémité sud-est de la France, à une trentaine de kilomètres de la frontière italienne. La ville est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l’embouchure du Paillon, abritée du vent par un amphithéâtre de collines, dans une étroite cuvette montagneuse appuyée au massif du Mercantour, limitée à l’ouest par la vallée du Var et à l’est par le mont Boron.

Nice est la 5ème commune de France en termes de population après Paris, Marseille, Lyon et Toulouse. Elle est située au cœur de la septième agglomération de France avec plus de 952 000 habitants et de la onzième aire d’attraction de France, avec environ 600 000 habitants. La ville est le centre d’une métropole, la Métropole Nice Côte d’Azur, qui rassemble 51 communes et plus de 550 000 habitants. Nice est située au cœur d’une aire urbaine de 1 006 000 habitants et d’un espace urbain de 1 295 000 habitants.

Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de la Côte d’Azur, Nice bénéficie d’importants atouts naturels. Le tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées) occupent une place importante dans l’activité de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui permet d’accueillir environ 5 millions de touristes chaque année. Elle dispose également du troisième aéroport de France (le premier de province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme d’affaires. La ville possède aussi une université et plusieurs quartiers d’affaires. Nice est enfin dotée de certains équipements culturels importants. Elle possède ainsi plusieurs musées, un théâtre national, un opéra, une bibliothèque à vocation régionale, un conservatoire à rayonnement régional et des salles de concert.

Histoire

La cité est attestée sous le nom de Nicaea oppidum dès le Ier siècle après J.-C.. Capitale historique du comté de Nice, elle a appartenu à la Provence avant de rejoindre la Maison de Savoie en 1388 et plus tard le royaume de Piémont-Sardaigne. Nice ne devint définitivement française qu’en 1860. Le premier site de Nice fut la colline du Château, qui fut entièrement militarisé avant d’être détruit par Louis XIV. Nice s’est développée au pied de cette colline en se limitant à la partie comprise entre le Paillon et la mer, qui constitue aujourd’hui le Vieux-Nice aux ruelles étroites. C’est surtout après le rattachement à la France que la ville s’est étendue au-delà de ce cours d’eau qui est aujourd’hui partiellement couvert.

La plus connue des collines qui dominent la ville est celle de Cimiez, avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite le musée Matisse. Autre colline importante, celle du Château, qui sépare la vieille ville du port Lympia. Les diverses collines gênent l’extension de la ville : celle-ci s’est faite soit vers le nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l’ouest jusqu’à Saint-Laurent-du-Var.

Capitale de la Viguerie de Nice, La ville faisait autrefois partie de la Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine, du royaume ostrogoth d’Italie, de l’Empire byzantin de 553 à 641, du royaume d’Italie (Saint-Empire Romain) entre les IXe et XIe siècles, de la ligue ligure et de la République de Gênes, avant de choisir la protection du Comté de Savoie à la suite de la guerre de l’Union d’Aix gagnée par les pro-angevins (Marseille, Arles, Antibes, etc.) face aux pro-carlistes (Aix, Toulon, Nice, etc.). La partie occidentale et les vigueries de Cannes sont renommées Terres Neuves de Provence par les Provençaux à la suite de la Dédition de Nice à la Savoie (Acte de Dédition) en 1388. Nice devient en 1526 la capitale du comté de Nice. En 1713, la Savoie obtient, par héritage, la Sicile qu’elle échange ensuite en 1720 avec la Sardaigne donnant naissance au Royaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble, installé des deux côtés des Alpes, forme ainsi l’un des États italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée à Turin. Nice ne devient française qu’en 1860 ; l’italien et le ligure sont prohibés.

L’histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C’est tout d’abord une ville frontière, qui, sans compter les périodes d’occupation étrangère, a changé trois fois de souveraineté. Ainsi a-t-elle été successivement ligure, grecque, romaine, italienne, génoise, provençale, savoyarde-piémontaise-sarde de 1388 à 1860 – avec une annexion sous la Révolution française de 1793 à 1814 –, et enfin française. C’est ensuite une ville dont l’expansion s’est brutalement accélérée au cours du XXe siècle, essentiellement sous l’effet du développement du tourisme sur la Côte d’Azur à la même époque. Ces deux particularités ont eu des conséquences importantes sur le plan social, politique, économique, culturel, et même urbanistique.

Patrimoine

L’architecture de la ville souligne l’évolution particulière de son histoire. La vieille-ville est caractéristique de l’urbanisme d’une ville fortifiée italienne à l’époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d’enduits de couleurs chaudes (ocre ou rouge). Les nombreuses églises sont de style baroque. Les quartiers construits à la fin de l’époque moderne et au début du XIXe siècle reflètent l’influence de l’urbanisme turinois d’alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.

Les quartiers construits après l’annexion à la France en 1860 sont quant à eux d’un style beaucoup plus austère et haussmannien : les rues sont larges et rectilignes, mais la pierre apparente remplace les façades colorées. Ces quartiers sont d’un aspect beaucoup plus français que les autres, qui demeurent esthétiquement très italiens. La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à la Belle Époque et dans les années 1930. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d’immeubles qualifiés de palais : ils sont de toutes époques et de qualité toute aussi variée.

De par son passé, Nice possède un riche patrimoine architectural. Au cours de la période savoyarde, plusieurs palais et hôtels particuliers ont été construits, ainsi que des églises de style baroque. À la Belle Époque, la ville s’est enrichie de nombreuses villas et d’hôtels. La promenade des Anglais est, pour le monde entier, le symbole de la ville. Plusieurs grands établissements hôteliers se sont construits le long de la promenade des Anglais. L’hôtel West-End, à l’origine Hôtel de Rome, avait été bâti en 1842 par des aristocrates anglais. Agrandi et embelli par la suite, c’est le plus ancien des grands hôtels de la promenade des Anglais. À proximité, se trouve depuis 1878 l’hôtel Westminster et sa façade rose pâle. Non loin de là, le Negresco fut édifié en 1912 par Édouard-Jean Niermans, par l’ex-cuisinier et maître d’hôtel roumain Henri Negresco, que finançaient de richissimes gastronomes, ses clients, lorsqu’il exerçait au Grand cercle de Nice. Le style extérieur est néo-Louis XVI. L’intérieur est en grande partie de style « Second Empire tardif ».

Nice possède un nombre important de places. Beaucoup sont situées dans la vieille-ville, comme la place Saint-François, la place Garibaldi ou le cours Saleya. La place du Palais de Justice, ancienne place Saint-Dominique, et la place de la Préfecture, créée au XIXe siècle, sont également situées dans la vieille-ville. La majorité des autres places de la ville ont été dessinées au XIXe siècle et sont situées en bordure ou hors du Vieux-Nice. C’est le cas de la place Charles-Albert et de la place Masséna ou de la place de la Croix de Marbre. La place Arson, entre la rue Auguste-Gal et la rue Arson, constitue depuis la fin du XIXe siècle un lieu privilégié pour le jeu de boules.

Nice a conservé par ailleurs peu de traces de son passé militaire, hormis le fort du mont Alban. Elle a gardé, en revanche, un certain nombre de bâtiments intéressants datant de l’époque moderne, comme le Palais communal de Nice, le Palais du Sénat de Nice, ou le Palais de la Préfecture de Nice, qui accueillait autrefois les souverains de Savoie lors de leur séjour à Nice. Plusieurs monuments et statues commémorent des évènements ou des personnages liés à l’histoire de la ville, comme la Croix de Marbre, la colonne du pape, ou le monument des Serruriers. La ville possède aussi un certain nombre de statues. Les plus connues sont la statue de Charles-Félix, la statue de Masséna et la statue de Garibaldi. On peut citer aussi le monument à la reine Victoria, le monument aux morts de Rauba-Capeù, et le monument du Centenaire.

La présence de familles de notables assez puissantes, puis celle des hivernants, a doté la ville d’un riche patrimoine de résidences privées. Certaines de ces demeures se trouvent sur les collines qui entourent Nice. Le château de Bellet est ainsi situé dans le quartier de Saint-Roman-de-Bellet. Il date du XVIe siècle. Il appartient à une famille d’aristocrates niçois originaires de Savoie, les Roissard de Bellet. Le château a été agrandi au XIXe siècle et restauré deux fois au XXe siècle. Il se situe aujourd’hui au milieu des vignes qui produisent le vin de Bellet. Le domaine abrite aussi une chapelle néo-gothique du XIXe siècle.

Le musée Matisse était à l’origine une villa, construite au XVIIe siècle à Cimiez par Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice. Son style est caractéristique de celui des riches demeures génoises. La villa, baptisée palais Gubernatis, est vendue en 1823 à un aristocrate niçois, Raymond Garin de Cocconato. Elle appartient ensuite à une société immobilière puis est rachetée par la ville de Nice, en 1950. Le palais devient alors la villa des Arènes et est aménagé pour accueillir le musée Matisse, qui ouvre en 1963, et le musée d’archéologie.

Les numéros utiles

Mairie
04 97 13 20 00

Mission Patrimoine
04 92 00 41 90

Bibliothèques Municipales (BMVR)
04 97 13 48 90

Conservatoire National à Rayonnement Régional (CNRR)
04 97 13 50 00

Musée Archéologique de Nice-Cimiez
04 93 81 59 57

Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain
04 97 13 42 01

Musée Matisse
04 93 53 87 20

Palais Lascaris
04 93 62 72 40

Métropole Nice Côte d’Azur
04 89 98 10 00

Préfecture des Alpes Maritimes
04 93 72 22 71

Conseil Général des Alpes Maritimes
04 97 18 60 00

Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Marseille)
04 91 57 50 57

Office de Tourisme et des Congrès
08 92 70 74 07