Podensac

Podensac

Les infos clés

Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Code postal 33720

Gentilé Podensacais
Habitants 3 168 (2015)
Densité 380 hab./km2

Altitude minimum 2 m
Altitude maximum 25 m
Superficie 8,34 km2

En quelques mots...

Podensac se situe dans l’aire urbaine de Bordeaux (cinquième aire urbaine de France avec 1 216 000 habitants), dans le vignoble des Graves sur la rive gauche de la Garonne, à 30 km au sud-est de la capitale régionale, et à 15 km au nord-ouest de Langon, sous-préfecture du département. Podensac s’inscrit dans la Communauté de Communes de Podensac, des Coteaux de Garonne et de Lestiac-sur-Garonne, Paillet, Rions qui regroupe 27 communes et plus de 32 000 habitants.

La principale voie de communication routière est la route départementale D1113, ancienne RN113 (Bordeaux-Marseille), qui mène, vers le nord-est, à Virelade et Arbanats et, au-delà, à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Cérons et Barsac et, au-delà, à Langon. Deux routes départementales commencent à partir de cette D1113, la D117e1 vers le sud-ouest, vers Saint-Michel-de-Rieufret et la D11 vers le sud, vers Illats. L’accès à l’autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le n°2, dit de Podensac, qui se situe à 5 km vers le sud. La commune abrite une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.

Les archives du XIXème siècle ont permis de faire une découverte importante sur la commune de Podensac Enfouie au cœur du Bourg, une villa romaine témoigne du riche passé de la commune et de son occupation ancienne. La finesse et l’harmonie de la mosaïque aux médaillons découverte en 1898, permettent d’attribuer cette œuvre à la période Constantinienne au IVème siècle. Cette mosaïque figurée fait partie des plus belles mosaïques découvertes en Gironde.

L’occupation du territoire de Podensac s’avère très ancienne. En effet, les découvertes récentes ont permis de mettre en évidence le passage et la présence d’ethnies nomades sur la commune entre l’ère quaternaire et 8000 ans av. J.-C., période appelée le Pléistocène, où vivait à cette époque l’Homo erectus. Cette chronologie a pu être avancée grâce à la découverte et à l’analyse d’uni-faces, bi-faces, et hache perforée mis au jour sur la commune de Podensac.

Le toponyme de Podensac, d’origine gauloise (Potentius  le riche, le puissant), signifie « domaine de Potentius ». A cette époque les domaines de ces très riches propriétaires faisaient facilement plus de mille hectares et abritaient plusieurs centaines de personnes qui vivaient en autosuffisance, il y a près de deux mille ans. La villa gallo-romaine aurait été la propriété d’un riche tisserand, Potentius ou Podentius, qui se serait installé sur les bords de Garonne et aurait donné son nom à cette bourgade antique. Un autre témoignage de cette occupation antique se situe au Nord de la commune, au lieu-dit Les Tuilières, sous ce qui fut successivement un lieu de culte puis une léproserie.

Au moyen-Age, les invasions sarrasines en Aquitaine en 732 apporte la lèpre. C’est vraisemblablement à partir de là qu’est créée la léproserie de Podensac à l’emplacement même d’une chapelle qui prendra successivement le vocable de Saint-Lazare puis de Sainte-Sportalie. Podensac possède également un château médiéval et une église du XVème siècle, édifiée sur l’emplacement d’une église du XIIème siècle. Au XIIIème siècle, Bertrand de Podensac est le seigneur de Podensac. Il est l’allié d’Henri III, roi d’Angleterre. Bertrand de Podensac est autorisé par ce dernier à construire une maison forte sur ses terres, et à ouvrir un marché hebdomadaire en sa ville. Il sera nommé maire et gouverneur de la ville de Bayonne en 1254.

La suzeraineté française sur la Guyenne n’est pas toujours respectée. Pour rappeler à l’ordre son vassal le roi d’Angleterre, Philippe le Bel envoie en 1293 son connétable Raoul de Nesle occuper la contrée : Rions et Podensac résistent. Les Anglais et les Gascons résistent à ce siège huit jours. Lorsque les Anglais quittent les lieux, les Gascons sont faits prisonniers par les Français qui les font tous « engiber, pendre et écrouer ». Podensac, sauf le château, est rasé. L’enceinte de la ville n’est jamais reconstruite.

La fille de Bertrand de Podensac se voit rendre son bien et ses terres en 1303. La seigneurie passe au XIVe siècle par mariage aux barons de Langoiran qui se soucient peu de cette petite terre. La seigneurie de Podensac passera successivement à la famille Cailhau au XIIIème siècle dont les armes du blason de Miramonde de Cailhau, dame de Podensac, ornent l’écusson de la ville, à la famille d’Albret au XIVème siècle, à la famille Pontac puis à Gaston de Foix au XVIème siècle. Podensac, voit la venue de la reine Anne d’Autriche, en novembre 1615.

Au XVIIème siècle, le Duc d’Epernon devient seigneur de Podensac. En conflit avec les parlementaires de Bordeaux, il fait armer ses places situées sur la Garonne pendant la Fronde. Podensac est alors placée sous les ordres d’un nommé Petro Paulo et l’avant-garde des parlementaires, menée par le marquis de Théobon, s’y heurte à des barricades, qui sont rapidement défaites. Les partisans du duc se réfugient dans l’église et le château. Lorsque l’église est prise par l’artillerie, la garnison du château capitule et sort de la place, le mousquet sur l’épaule.

L’édification de l’église Saint-Vincent se fit à partir de 1533 sous la conduite de Mathurin Gallopin, architecte de l’archevêché vers 1530. Léo Drouyn confirme qu’elle fut bâtie sur l’emplacement d’une chapelle romane dont il ne reste aucun vestige. Construction caractéristique de l’art gothique tardif, l’église est réparée vers le milieu du XVII° siècle, après le siège des parlementaires. L’architecte J. Valleton érige en 1895 la façade, comportant un portail à tympan ouvragé, une rosace, et le clocher, couronné d’une flèche à crochets.

L’édifice entièrement voûté, est constitué d’une nef centrale flanquée de bas-côtés d’où s’ouvrent dix grandes baies où sont logés les vitraux réalisés en 1895 et 1896 par deux Ateliers de Maîtres verriers, Messieurs Henri Feur et Pierre Gustave Dagrant de Bordeaux, d’un choeur comprenant cinq verrières réalisées en 1872, par l’atelier de Pierre Gustave Dagrant, d’une abside polygonale érigée dans le prolongement du vaisseau central.

Le Parc Chavat a été créé au début du XXe siècle sur un domaine de 5 hectares dont il a conservé le nom. Situé en bord de Garonne, il est remarquable par sa grande variété végétale, son importante statuaire et son parcours d’eau. Jugé par les monuments historiques comme l’un des plus beaux en Aquitaine, il a été classé en 2006. Le château d’eau Le Corbusier voise le Parc. C’est la première œuvre en France de l’architecte. Il présente une gloriette entièrement vitrée de huit portes-fenêtres que Le Corbusier lui-même qualifiait de garçonnière.

Les numéros utiles

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05 56 27 17 54

Le Sporting
05 56 27 23 30

Point d’Information Jeunesse
05 56 27 17 54

Communauté de Communes de Podensac, des Coteaux de Garonne et de Lestiac-sur-Garonne, Paillet, Rions
05 56 76 38 00

Préfecture de la Gironde (Bordeaux)
05 56 90 60 60

Conseil Général de la Gironde (Bordeaux)
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Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux)
05 57 57 80 00

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Comité Départemental du Tourisme de la Gironde (Bordeaux)
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